Mon histoire

J'ai toujours eu un rapport conflictuel à l'amour.

Longtemps, je n'ai partagé aucune relation; j'aimais en silence. J'en crevais de douleur mais je ne concevais pas qu'on puisse m'aimer en retour.

Mon manque de connections sociales ne se résumait pas aux relations amoureuses, j'étais asociale. Je manquais de confiance en l'humain et je ne croyais pas en moi.

A la lecture des derniers évènements, je me demande si j'ai vraiment dépassé ça.

Je meurs d'envie de voir Alexis et en même temps j'appréhende ce qui pourrait ne pas se passer. J'ai peur qu'il soit distant et que ce soit comme si rien n'était jamais arrivé.
Je tiens à cette relation, je tiens à ces moments de complicité, j'aime le goût du secret et celui des baisers cachés.

Je pense que cette (ébauche de) relation a pris une telle ampleur dans mon existence parce que ma séparation d'avec mon mari est inéluctable. Cela doit être la seule chose qui me fasse vibrer, qui donne du goût à ma vie.
Pourtant j'aimerais quand même rencontrer quelqu'un d'autre, une vraie rencontre: quelqu'un de libre et avec qui il y a un avenir possible.

Cela dit, c'est si difficile d'aimer que je mériterais une période de repos; le célibat ne me tuerait pas. La solitude peut être.