samedi 25 février 2012

Chouinements et sentimentalisme


Il faut reconnaître que mon blog est pénible à lire; d'ailleurs moi même je ne relis pas ma prose des moments les plus désespérés parce que je crains de me sentir ridicule.

Je fais partie de ceux qui détestent les histoires à l'eau de rose, les gens qui cherchent à faire pleurer dans les chaumières etc. C'est pour cela que, autant que faire se peut, j'évite de faire subir mes états d'âme à mon entourage (amis, famille, copines).

En étalant mes doutes, mon désarroi et mon misérable pathos sur un blog, je réponds au besoin humain de m'exprimer et de me confier sans en affecter qui que ce soit. Bien sûr, il y a vous qui me lisez mais vous le faites parce que vous le voulez bien, parce que ça vous distrait, ça vous fait rire ou passer le temps, et non parce que vous le devez.
Des amis pourraient se sentir obligés d'écouter mes inquiétudes, et je refuse que cela arrive parce que je déteste me sentir minable.

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