Finalement, j'ai reçu un sms d'Alexis: plutôt
court, assez creux, pas du tout passionné.
Nos échanges se résument à bien peu désormais.
Hier soir, j'étais un peu patraque. Son silence, ajouté à mon sentiment d'abandon, a achevé de dessécher mes espoirs pour la journée.
J'ai griffonné ceci:
Je suis en vacances mais rien ne va. Je suis séparée de mon mari. Je suis amoureuse d'un homme marié qui a précipité ma rupture en me serrant contre luipar un froid après midi d'hiver au bord d'un lac.
Je me sens si seule et malheureuse que j'ai presque décidé de prendre ma première cuite, ma première cigarette. Pourquoi ne pas brûler par les deux bouts une vie qui ne me satisfait pas?
Pourquoi suis je tombée dans cette vie?
Et pourtant il y a tant de peines que je ne subirais jamais, d'horreurs que je ne verrais jamais, de douleurs que je n'expérimenterais pas.. je suis de ceux qui sont nés du paisible et agréable côté de la barrière.
Si ce n'est la qualité de mon existence qui est en cause, est ce donc mon coeur, mon esprit, mon âme qui se méprennent, se fourvoient? Je suis d'une nature pessimiste, mélancolique, renfermée, asociale, solitaire, inadaptée aux faux semblants et au jeu de rôle social.
Je ne suis que moi, je ne suis qu'Une, je ne suis pas comme vous, je ne suis pas de votre monde. Je ne veux pas jouer, je suis mauvaise perdante. Vous êtes bons, tous, sur scène; je suis le triste critique, l'observateur esseulé qui se cache derrière ses velléités de "lire" le monde et vous même pour ne pas prendre part au ballet de la vie. Je suis assise dans l'ombre, je lis vos visages,je traduis vos paroles, j'interprète vos attitudes, je prétends vous connaître, j'assure connaître la vie, le monde, les gens, mais théoriser n'est pas expérimenter, observer n'est pas jouer, penser n'est pas vivre.
Nos échanges se résument à bien peu désormais.
Hier soir, j'étais un peu patraque. Son silence, ajouté à mon sentiment d'abandon, a achevé de dessécher mes espoirs pour la journée.
J'ai griffonné ceci:
Je suis en vacances mais rien ne va. Je suis séparée de mon mari. Je suis amoureuse d'un homme marié qui a précipité ma rupture en me serrant contre luipar un froid après midi d'hiver au bord d'un lac.
Je me sens si seule et malheureuse que j'ai presque décidé de prendre ma première cuite, ma première cigarette. Pourquoi ne pas brûler par les deux bouts une vie qui ne me satisfait pas?
Pourquoi suis je tombée dans cette vie?
Et pourtant il y a tant de peines que je ne subirais jamais, d'horreurs que je ne verrais jamais, de douleurs que je n'expérimenterais pas.. je suis de ceux qui sont nés du paisible et agréable côté de la barrière.
Si ce n'est la qualité de mon existence qui est en cause, est ce donc mon coeur, mon esprit, mon âme qui se méprennent, se fourvoient? Je suis d'une nature pessimiste, mélancolique, renfermée, asociale, solitaire, inadaptée aux faux semblants et au jeu de rôle social.
Je ne suis que moi, je ne suis qu'Une, je ne suis pas comme vous, je ne suis pas de votre monde. Je ne veux pas jouer, je suis mauvaise perdante. Vous êtes bons, tous, sur scène; je suis le triste critique, l'observateur esseulé qui se cache derrière ses velléités de "lire" le monde et vous même pour ne pas prendre part au ballet de la vie. Je suis assise dans l'ombre, je lis vos visages,je traduis vos paroles, j'interprète vos attitudes, je prétends vous connaître, j'assure connaître la vie, le monde, les gens, mais théoriser n'est pas expérimenter, observer n'est pas jouer, penser n'est pas vivre.
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